ex-Sur le chemin du travail... et au delà

"Just a plain hobbit you look," said Bilbo. "But there is more about you now than appears on the surface. Good luck to you!".
J.R.R. Tolkien, Lord of the Rings

Sunday, March 23, 2008

On continue


Pour aujourd'hui sont prévues des températures de plein été : 33 degrés à Jérusalem. En bref, sharav, un air lourd, qui ne bouge pas, qui empêche de respirer normalement. Heureusement, demain les températures doivent redescendre, et mercredi nous serons, d'après les prévisions de la météo, à 17 degrés seulement. De quoi rendre les gens gaga.
A Jérusalem on fête Pourim, mais cette année, vu les variations du calendrier, nous avons /eu trois jours pour le fêter : vendredi, chabbat et dimanche. Heureusement, je ne travaille pas ce dimanche, et nous sommes invités pour le repas de fête chez des amis. Donc repos, du moins théoriquement, car fille ainée est arrivée ce matin vers les huit heures avec les deux gaminets. Je suis donc bien occupée ce matin...

Thursday, March 13, 2008

Triste jeudi

Je m'efforce généralement d'éviter les sujets qui fâchent sur mon blog. J'évite aussi de donner trop de détails sur moi et sur mes proches. Les raisons sont, je suppose une "pudeur" farouche qui refuse le déballage intime, la parano face aux recherches trop faciles sur Internet et le refus que l'on en sache trop sur moi. D'où le dilemne, parler ou ne pas parler.
J'ai trouvé une fois sur le blog d'une mère qui écrivait sur ses expériences avec l'autisme ce passage (passage complet à http://autismsedges.blogspot.com/
2006_11_01_autismsedges_archive.html#116390203169003940
)


Deciding when to speak and when to remain silent has all sorts of implications, both practical and moral, interpersonal and political. Every person of conscience who starts writing bumps up against this dilemma at one point or another, whether they're writing a blog, or a journal, or a book.

How do we speak our own truths without trampling on the privacy of others, whether they're our children, their caregivers and educators, or other family members? Where does our right to share our experiences bump against another person's right to not share their own? How can one be honest and forthright yet not set off a series of detonations that destroy every relationship in sight?

Blogs are particularly challenging. Remember how diaries used to have locks and be kept under mattresses so that one could pour out the contents of one's heart and then seal it away? Well, the blog, despite having the appearance of a diary or journal, is actually like a diary on steroids. It's as though it's being read aloud on the most popular radio station in your vicinity and then kept on replay, over and over. In other words, it's not a diary at all.

The best bloggers are acutely aware of the distinction between diary and blog. While a blog may look like a diary, in the best cases, that's a formal conceit.

Blog entries from autism parents are typically dispatches from our private worlds, but usually they are not our innermost thoughts. They're an edited version of our innermost thoughts. Self-censorship - aka editing with an eye to how others will understand us and what we've written - is critical. Though, once again, I think that some of the best bloggers create the illusion that what they've posted is spontaneous, immediate, and their innermost thinking.

Peut-on le dire mieux?
Cependant, il y a des moments où la décision de s'effacer derrière un anonymat relatif devient insupportable, et je vis cela en ce moment.

Depuis le début de la semaine, je reçois des photos prises le soir de l'attentat à la Yeshiva du Merkaz Harav. Je suis heureuse de pouvoir dire qu'à mon organisation il a été refusé de les faire apparaître sur notre site, malgré la valeur de choc visuel qu'elles pouvaient faire naître. Je me souviens de mon premier patron en Israël, commentant les photos parues en Israël sur l'attentat de Maalot, et disant : "nous ne montrons pas l'horreur, le sang, et le carnage, par principe;" et j'ai toujours été heureuse de cette décision. Mais les photos que j'ai été obligée de voir m'ont profondément remuée. Et je ne comprends pas.

Je ne comprends pas la cruauté, je ne comprends pas le mal.

Cet après-midi se termine la semaine de deuil des huit jeunes massacrés jeudi dernier dans leur bibliothèque. Ayez une pensée pour eux.

Top row: Avraham David Moses (16), Ro'i Roth (18),
Neria Cohen (15), Yonatan Yitzhak Eldar (16);
Bottom row: Yochai Lifshitz (18); Segev Peniel Avihail (15),
Yehonadav Haim Hirschfeld (19), Doron Meherete (26).

Thursday, March 6, 2008

La couleur dominante ces temps-ci est le jaune


La nature en ce début - tout début - de printemps se couvre de jaune. Le long des routes on trouve en grande majorité les pissenlits, mêlé au vert des nouvelles pousses. Par-ci, par-là, des pois de senteur, des marguerites, mais ni le rose, ni le blanc des uns et des autres n'arrive à contrebalancer la couleur de la semaine.
Fiston joli était à la maison pour quelques jours. Mais il est reparti. La vie est dure.