ex-Sur le chemin du travail... et au delà

"Just a plain hobbit you look," said Bilbo. "But there is more about you now than appears on the surface. Good luck to you!".
J.R.R. Tolkien, Lord of the Rings

Sunday, December 31, 2006

Epiceries de la rue Ein Gedi


Pas très joli, comme tableau, mais c'est ce qui s'offre à la vue du passant qui monte la rue Ein Gedi sur le trottoir de gauche, et ci-dessous, mais un peu plus loin, le même coin, pour ceux qui descendent la rue Ein Gedi.



Des cartons, du pain rassi, des fleurs, des guirlandes, des seaux, ce n'est pas la partie la plus belle de la rue...

En général, les cartons de pain ne sont là en aussi grandes quantités que le dimanche, et ils sont repris un peu plus tard dans la journée par la société qui les produits, ce qui fait que les autres jours de la semaine, l'endroit est un peu plus propre, mais soyons honnêtes, pas beaucoup plus propre.

De toute façon, même si les épiciers sont très gentils (et ouverts la nuit jusqu'à des heures incroyables), ce n'est pas le coin de rue le plus agréable à passer. Et je pourrai parler aussi des camions de livraison qui bloquent le passage et se garent en dépit du bon sens...

Wednesday, December 27, 2006

Il neige, il neige!

Le lendemain matin, presque tout avait fondu, à part quelques endroits, de ci de là, où la neige s'agrippait encore.





Ces deux photos ont été prises la nuit, pendant la tempête par mon gendre, Amos, qui a demandé que j'ajoute hahatan hamehoulal mipo vead hodaah hadasha, ce que je fais avec grand plaisir.






Il neige, tantôt beaucoup, tantôt peu. Tout le monde a fui le travail, de peur de se trouver bloqué sur les routes. Ce n'est pas amusant, il y a deux ans notre secrétaire est partie du travail à une heure de l'après midi pour retourner à la maison dans un quartier extérieur de Jérusalem. Maximum, une heure de route. Elle est arrivée chez elle à onze heures du soir, complètement épuisée.



On comprend que personne ne veuille véritablement vivre ca ; donc à la première apparition d'un flocon, tout ceux qui habitent à plus de dix minutes à pied du travail (donc tout le monde sauf moi) rassemble ses affaires et fonce sur la porte. "Bye, bye à demain peut-être s'il n'y a pas de neige."

Il fait froid, et gris, et il pleut



Et il pleut, la pluie de Jérusalem, qui en quelques minutes transforme les rues en fleuves, les piétons en espèce pourchassée et les automobilistes en dangereux lunatiques. Au coin des rues, le torrent déchaîné suit de près les trottoirs et traverser devient un exercice d'acrobatie ; il faut en évaluer le point faible, c'est-à-dire le moins profond, pour y poser un pied, à plat, pour risquer le moins possible de s'éclabousser soi-même. Et en général, à ce moment-là arrive une voiture qui vous douche de haut en bas, d'une eau sale et froide. Quand je suis prévenue de la pluie, je m'habille en conséquence, des bottes, un long manteau matelassé venu directement des Etats-Unis et qui perd son duvet par toutes les coutûres, un bonnet, et surtout, surtout, ô héritage inestimable de ma belle-mère, une cape grise en caoutchouc, qui me couvre de la tête aux bottes, avec des ouvertures pour les mains (mais qui a besoin de sortir les mains en plein hiver ?) et parfois, pour vraiment parfaire le tableau, un parapluie, mais c'est du superflu, car la cape et les bottes suffisent à me protéger.

Bon, il vaut mieux ne pas se demander à quoi je ressemble là-dessous, mais habillée ainsi, et en évitant les flaques et les automobilistes, j'ai vraiment une chance d'arriver à sec au travail. Et que demander de plus, un jour de pluie ?

Tuesday, December 26, 2006

La lavande survit encore



Au vu de la photo, j'espère qu'on se rend enfin compte que c'est l'hiver, même si le soleil brille, et si parfois en arrivant en haut de la rue Ein Gedi, j'ouvre mon grand manteau matelassé d'hiver parce que j'ai chaud. Quelques 6 degrés au dessus de zéro la nuit, je le concède, ce n'est pas une température sibérienne, mais l'ai-je dit, on nous promet quelques flocons de neige pour demain à Jérusalem, avec des tempêtes et de la pluie pour tout le reste du pays, et bien sûr de la neige dans le Golan. J'espère que fiston joli n'aura pas froid dans sa yéchiva au bout du monde. Il compte trop sur la clim qui les chauffe en hiver. Comme je lui ai dit, "et s'il n'y a plus d'électricité, comment tu feras pour te réchauffer, hein. Prends une couverture de plus (câline)." Rien n'y a fait. Ces gosses... Espérons que l'électricité fonctionnera.


Sur cette photo de la petite promenade, dans l'autre direction, des travailleurs réparent le dallage. Ca doit bien faire un mois qu'ils ont commencé, et de temps en temps je les rencontre le matin en allant au travail. Je ne peux pas dire qu'ils y travaillent de façon intensive, mais petit à petit, je suppose qu'ils réparent.

Monday, December 25, 2006

Un coin de verdure



L'espace entre deux maisons sur la rue Ein Gedi. Un magnifique coin de verdure.

On nous promet de la neige pour mercredi. On verra bien!

Sunday, December 24, 2006

L'arbre


Cela fait au moins un an que je surveille cet arbre. Au fil des saisons, il est tantôt vert, tantôt brun et parfois, mais pas pour trop longtemps, complètement vide de feuilles.
Nous le reverrons encore.
Il a plu ce shabbat, enfin, et la météo nous annonce peut-être de la neige pour cette semaine. Si c'est comme les années précédentes, nous irons nous coucher en espérant encore voir une couche blanche le lendemain matin - signe de vacances pour les écoliers, mais nous nous lèverons pour une nouvelle journée de travail, ou d'école - sans neige.

Wednesday, December 20, 2006

Beit Avraham

Très jolie petite maison sur la rue Ein Gedi. Elle appartient à un groupe de diaconesses (qu'est-ce?), elle a un petit jardin sur le devant, un auvent pour garer la voiture, des fenêtres avec des volets - et des grilles. De temps en temps on voit une femme s'affairer dans le jardin et en prendre soin. Je ne sais pas quelle langue elle/s parle/nt.
Remarquez les longues ombres du matin sur la route. Il y a du soleil. 20 décembre; et toujours pas de pluie.

Tuesday, December 19, 2006

Rue Ein-Gedi


Le début de la rue Ein-Gedi. Ici commence une montée, légère mais soutenue, jusqu'au travail.
La rue est orientée est-ouest, et la montée est dans le sens ouest-est, face au soleil le matin, et le soir, la descente est dans le sens inverse, mais toujours face au soleil. Et le soleil peut taper dur en pleine face, en été. Pour le moment, nous sommes en hiver, donc quelques mois de répit.
Et toujours pas de pluie en vue...

Monday, December 18, 2006

Kiryat Moriah

Et voila mon travail, vu de l'intérieur. Sympa, non?
En vrai, ce n'est que depuis cet été que nous avons une aussi chouette cour.

Saturday, December 16, 2006

La "petite" promenade

Bon, j'avoue, je triche. J'ai pris cette photo il y a un peu plus d'une semaine, et comme je suis une fois de plus venue en voiture aujourd'hui, et que je n'ai donc pas eu la possibilité de prendre des photos sur le chemin (je n'avais même pas pris d'appareil photo - la honte), j'ai décidé de l'utiliser.
Cette photo est celle de "la petite promenade", c'est ainsi que les gens du quartier la nomment, en contraste avec la grande, la vraie, la promenade d'Armon Hanatziv, qui fait concurrence pour la beauté du paysage qu'elle révèle à la promenade du Mont des Oliviers. Mais plus à ce sujet une autre fois. Une fois arrivée au travail, il faut travailler.

Wednesday, December 13, 2006

Maison "ancienne"

Peu avant le croisement des banques, sur le côté gauche de Derekh Hevron, en direction de la ville, il y a une interruption dans les constructions et on peut voir l'arrière d'une maison qui ne paye pas de mine, mais qui a un charme d'ailleurs.
Dans un pays où "ancien" fait la plupart du temps référence soit au 19ème siècle soit aux millénaires d'avant l'ère commune, et où les entrepreneurs sont connus pour détruire d'abord, questionner ensuite, cette construction se distingue déjà par le fait qu'elle ne soit pas en pierre de Jérusalem, ce qui la classe soit avant le décret de loi du mandat britannique selon lequel les constructions nouvelles à Jérusalem seraient recouvertes de pierre de Jérusalem, soit pendant la période suivant immédiatement la création de l'état, où ce décret fut abandonné pour permettre la construction de masse de grands bâtiments pour loger les nouveaux immigrants.
L'avez-vous remarqué, le temps est en train de changer et se met à la pluie.

Monday, December 11, 2006

Des mandarines?



Des mandarines dans la cour du bâtiment voisin. Quelle merveille. En onze ans dans le bâtiment d'à côté, je ne l'avais pas encore remarqué...
Mon fils me dit qu'il s'agit certainement d'oranges. Il doit avoir raison. Bof...

Croisement des banques

Le fameux croisement des banques, photographié ce matin sur le chemin du travail et en me séparant d'Amram qui retournait à sa yéchiva. Il est bien arrivé. Ouf. Ce croisement a été ainsi appelé parce que dans le temps il y avait trois banques aux alentours: deux au croisement proprement dit, et une un peu plus bas. Puis les banques se sont déplacées, et ce n'est aue maintenant que nous avons de nouveau deux banques au croisement. Qu'importe, le croisement est toujours connu de tous comme le "croisement des banques".

Sunday, December 10, 2006

Coin de rue



A l'intersection de la rue Ein Gedi et de la rue Kore Hadorot, ou comme Ariel aime à le dire entre les deux épiceries : en fait, je voulais prendre en photo la nouvelle banque qui vient de s'ouvrir au "croisement des banques", mais les piles de l'appareil photo ont lâché, et je n'ai pas pu prendre la photo. Donc, après avoir acheté de nouvelles piles à l'épicerie, j'ai pris cette photo où l'on voit à droite le coin de l'épicerie et les voitures qui descendent de la rue Bétar.

Thursday, December 7, 2006

Floraison


Hier matin c'est ce magnifique buisson de fleurs que j'ai photographié. Depuis que les nouveaux bâtiments sont construits, et qu'il est possible de passer à travers ce quartier, j'admire cette floraison, qui existe pratiquement toute l'année, dans quatre teintes différentes : blanc, jaune, orange et rouge.

L'arrivée

Ce matin je suis allée au travail en voiture. Le choix était donc réduit : ou le point de départ, ou le point d'arrivée. J'ai donc décidé pour le point d'arrivée, ce qui m'a quand même permis de papoter avec une collègue d'une autre section.

Souvent en passant devant le mur d'entrée, je suis attristée en lisant la dédicace : deux enfants décédés en moins d'une année. Cela crève le coeur. L'inscription n'indique ni qui ils étaient, ni de quoi ils sont morts, seulement leurs noms et la date de leur décès.