ex-Sur le chemin du travail... et au delà

"Just a plain hobbit you look," said Bilbo. "But there is more about you now than appears on the surface. Good luck to you!".
J.R.R. Tolkien, Lord of the Rings

Wednesday, January 31, 2007

Route de Hevron 1


Quelques difficultés ce soir à faire monter les photos. C'est la deuxième fois que j'essaie, et que le programme se bloque en me laissant espérer que dans quelques secondes, l'image va apparaître.


Ca n'a vraiment pas l'air.

Tant pis, je vais me coucher.

La Maison Copte

Construite par la Communauté copte Route de Hevron, ce bâtiment a longtemps été proposé à la location. Vu ses dimensions, les locataires se sont fait attendre et l'affiche sur le bâtiment indique que prochainement une clinique de la caisse de maladie Klalit ouvrira ses portes.

Ne retenez pas trop votre souffle. Cette affiche est posé depuis quelques semaines déjà sans que rien ne semble bouger.

Les jours prochains je vais faire monter une série de photos sur les maisons construites Route de Hevron, prises alors qu'à la demande d'une collègue j'allais - avant le travail mais en chemin vers le travail - photographier un croisement dangereux pour les piétons.

Tuesday, January 30, 2007

Epicerie


L'épicerie fait le coin entre la rue Ein Gedi et la rue Kore Hadorot.
Kore Hadorot (celui qui appelle/qui lit les générations Esaïe 41,4) a été le surnom du maître du rabbin Nissim Gerondi (5060-5120), le rabbin Perez Hacohen. C'est également le titre d'un livre publié en 1746 à Venise par David Comforti (né à Salonique en 1618, décédé en Egypte en 1679) ; en 1652 ce dernier se serait déplacé à Jérusalem. Ce livre fait la somme des auteurs et ouvrages composés depuis le Talmud jusqu'au 17ème siècle et il est important pour les informations qu'il contient sur les rabbins orientaux et sefarades.
Je ne sais pas encore pour lequel des deux auteurs a été nommée la rue.
Mise à jour:
La rue a été nommée pour le rabbin David Comforti; ainsi qu'il apparaît sur l'une des plaques de la rue, à laquelle je n'ai fait attention que le 20 avril 2007. Une incertitude de moins.

Monday, January 29, 2007

Les vandales sont passés par là

Ou peut-être pas, car si le haut a été cassé, l'intérieur a été partiellement rempli. Je devrais peut-être poser des questions aux maçons qui s'affairent à l'intérieur du chantier. Peut-être...

Entrée particulière


De la même façon que les gens qui habitent en rez-de-chaussée utilisent souvent tout ou partie du jardin qui entoure leur bâtiment, certains ouvrent pour leur usage personnel une porte d'entrée différente de l'entrée de l'immeuble. C'est ce qui nous donne ce matin l'aperçu d'une entrée particulière, au bout d'un chemin pavé, sous un arceau de verdure.
De même que certains augmentent la superficie de leur appartement en fermant des balcons, ouverts à l'origine, de même les personnes qui ont la chance de vivre à ras de jardin profitent bien souvent pet s'offrent du terrain sans prix payer. Dans un quartier voisin, une personne s'est ainsi approprié toute la surface d'un talus jouxtant sa maison, terrain public, qu'il a grillagé et sur lequel il a aménagé le salon de coiffure de sa femme, une serre, et pourquoi pas quelques pièces supplémentaires d'habitation. De crainte de représailles les voisins ne se sont pas plaint, ce qui n'aurait certainement eu aucun effet par ailleurs. Ainsi va le monde, et c'est bien triste.

Sunday, January 28, 2007

Des pins parasités


Je me concentre peut-être un peu trop sur les arbres, ces derniers temps ?
Ces pins vénérables existaient bien avant mon arrivée au travail, il y a un peu plus de 26 ans. Du lierre et d'autres plantes se sont greffées dessus, à tel point qu'en regardant le tronc à hauteur d'homme il est difficile de se rendre compte qu'il s'agit de pins. Je crains qu'à l'une ou l'autre des prochaines neiges, l'un de ces arbres s'effondre dans la cour. Et nous serons heureux s'ils tombent à un moment où il n'y a personne.

Thursday, January 25, 2007

Deux images aujourd'hui.

Je n'ai pas pu me décider. D'un côté la photo de cette fleur sur la petite promenade (il faudra que je photographie un jour la grande), de l'autre l'image insolite de cette grande pièce décorative posée dans le chantier, en attendant que la construction soit terminée et qu'on puisse enfin la poser en place.

Un fronton attend sur le chantier


Wednesday, January 24, 2007

Toujours vert, malgré l'hiver

Il y a certains phénomènes qu'après 28 ans en Israël, je ne m'explique toujours pas. L'un d'entre eux est certainement le fait que certains arbres, bien après l'automne, et même en plein hiver soient toujours verts et feuillus. D'autres, les bons élèves, obéissent à la tradition, et bien disciplinés, ils perdent leurs feuilles. Pas tout de suite, pas en automne. IL ne faudrait quand même pas trop demander. La perte de leurs feuilles se fait lentement, petit à petit, mais que survienne une bonne tempête, de pluie ou de neige et ils se retrouvent instantanément dénudés. Les autres, comme celui que j'ai photographié ce matin, s'obstinent et se font une gloire de rester verts.
Je ne comprends pas vraiment, je m'étonne tous les ans, sans y prêter plus qu'une attention épisodique. Cette année, promis, je vais vérifier de quoi il retourne. Si j'y arrive.

Tuesday, January 23, 2007

Rue Efrata

Une rue tranquille, bordée d'arbres, à sens unique, elle est peu fréquentée par les voitures.

Monday, January 22, 2007

Croisement Shalom Yehuda - Ein Gedi

Le traffic ne m'a pas permis de photographier plus de détails, mais ce matin les employés municipaux étaient occupés à entasser des branchages dans un grand camion de voirie.

Shalom Yehuda était un orientaliste collectioneur de manuscrits en Hébreu, Arabe et Latin.

Sunday, January 21, 2007

Croisement Efrata - Ein Gedi

Triste matin de pluie, où retourner au travail tient de la corvée. Nous avons eu une véritable tempête hier soir avec en prime, une interruption de courant pendant presque une heure. Nous nous sommes donc installés, et à la lueur des bougies et nous avons joué à la bataille après avoir débranché tous les appareils électriques . J'ai honteusement perdu suite à un manque de cartes lors d'une bataille livrée pour un deux de pique.
Croisement des rues Efrata et Ein Gedi.
Efrata est un autre nom donné à la ville de Beth Lehem qui apparaît pourla première fois dans la Bible à propos de Rachel, "qui mourût et fut enterrée sur le chemin d'Efrata, c'est à dire Bethléhem". (Gen, 35,19)
Ein Gedi est une oasis sur la rive occidentale de la Mer Morte et l'un des sites archéologiques les plus importants du désert de Judée. Elle est liée au souvenir du roi David.

Wednesday, January 17, 2007

Balcon fleuri Route de Hevron

Le bâtiment est, comme il se doit, recouvert en pierre de Jérusalem, qui donne des reflets tellements dorés au soleil.
On peut voir sur cette photo que ces balcons étaient ouverts à l'origine, mais les besoins en surface habitable ont joué leur rôle, et après une période plus ou moins courte d'occupation des appartements, les propriétaires ferment les balcons et les transforment en demi-pièce d'appoint.
La plupart du temps, les parois sont en aluminium, qui reste le matériau le moins cher pour ce genre d'embellissement, mais qui est le moins adapté pour l'isolation thermique. Résultat : en hiver une condensation incroyable d'eau sur les vitres et sur les parois, et en été, une châleur d'enfer.
Dans notre appartement deux balcons ont été fermés, côté sud et côté ouest. Bien sûr, les parois sont en aluminium. L'un côté sud, n'a pas de volets, l'autre, côté ouest a la particularité d'avoir les vitres à l'extérieur et les volets (aluminium, coulissants) à l'intérieur. Quand nous avons acheté notre appartement c'est comme ça qu'il était. Les propriétaires ont ajouté où ils ont pu, pour ne pas avoir tout à refaire.
J'ai parfois l'impression que nous quitterons cet appartement avant d'avoir fait les transformations que nous voudrions. Il faudrait bouger tellement de choses, de livres, de meubles, de cassettes, de dvds, de cds, de disquettes, de paperasse. Trop compliqué.

En face de la maison

C'est ce que nous voyons de notre fenêtre. Quand nous sommes venus habiter ici, il y a onze ans, il y avait un grand terrain vague, et nous pouvions voir de notre fenêtre les maisons de Bayt Vagan, au loin. Au milieu de ce terrain vague, une habitation servait de synagogue. Nous avons très vite appris qu'un entrepreneur venait d'acquérir le terrain et avait promis aux fidèles de construire une nouvelle synagogue en compensation de celle qu'il détruisait. Deux imeubles d'habitation ont donc été construits, utilisant la surface disponible au maximum, et devant l'un des bâtiments, se dresse, comme promis, la synagogue.
La vue que nous avions sur le quartier de Bayt Vagan a disparu, mais entre temps ce quartier s'est orné de constructions monstrueuses, posées sur la colline comme des bottes de géants. De nouvelles constructions sont venues s'insérer à chaque point entre notre maison et ce quartier lointain. Même si les bâtiments d'en face n'existaient pas, notre panorama aurait lui aussi changé.

Tuesday, January 16, 2007

Du bois de chauffage?


Et voilà le résultat. Le feuillage a été enlevé, les branches coupées. La statue en souvenir d'un moniteur tombé lors de la dernière guerre du Liban a été déplacée dans la cour.
Sérieusement, comme bois de chauffage, la quantité qui a été coupée ne durerait pas longtemps.
D'ailleurs peu de personnes en Israël se chauffent au bois.
Dans certaines parties d'Israël seulement les maisons ont une possibilité de chauffage : à Jérusalem, en Galilée et en général dans les régions où l'hiver est froid. Et encore, chez nous à Jérusalem les maisons où existe le chauffage central ne sont chauffées que quelques heures par soirée, par mesure d'économie. Résultat, on a froid dans les maisons et ceux qui le peuvent font installer la climatisation. Les autres se chauffent avec des chauffages d'appoint, à l'électricité, ou au gaz. Nous avons à la maison, outre le chauffage central, qui fonctionne entre 17:30 et 21:00, nous utilisons, suivant les décisions du moment du chauffage à gaz (dans l'entrée-coin repas), des petits diffuseurs de châleur électriques dispersés dans les chambres, et le samedi, si la météo prévoit de gros froids, nous faisons fonctionner la climatisation de 9 heures du matin au démarrage du chauffage central du bâtiment.
Ainsi va l'hiver à Jérusalem.

Sunday, January 14, 2007

On taille les arbres



Préparation - tardive - de l'hiver ? Prévoit-on à nouveau de la neige ? Je ne sais, mais à Kiryat Moriah on taille les arbres, et furieusement.

J'espère seulement qu'ils ne vont pas les couper, car ces arbres sont tout simplement magnifiques. Il est vrai que parfois, pas trop souvent, mais parfois, ils ont le mauvais goût de s'écraser, en général les jours de neige, ce qui est dangereux...


En effet, ils ont atteint au cours des ans une taille impressionante, ils sont peut-être rongés de l'intérieur, le vent les a courbés, ce qui fait qu'une tempête de neige suivie de quelques jours de froid a pour résultat la chute de l'un ou l'autre de ces géants impressionnants.

Jusqu'à maintenant, les arbres qui sont ainsi tombés à Kiryat Moriah n'ont fait que des dégâts minimes, ont encombré la cour et gêné le passage, mais c'est vrai qu'il ne ferait pas bon se trouver dessous en cas de chute.

Comme la neige tombe en général fin janvier, début février, et que l'hiver est plus froid cette année que les années précédentes, ce qui est certainement la raison de l'activité que j'ai découverte ce matin à mon arrivée au travail.

Précision

D'après ma collègue, un arbre serait tombé dans la cour, et c'était cet arbre qu'on découpait ce matin-là, ce qui rend légèrement superflu mon deuxième paragraphe plus haut.

Thursday, January 11, 2007

Lavande verte, ensoleillée et optimiste


Et voilà pour les critiques qui ne comprennent rien à rien, une lavande verte, car bien arrosée, sous le soleil de l'hiver, qui j'espère redonnera de l'allant à tous les pessimistes touchés par le syndrome hivernal du manque de soleil.

Wednesday, January 10, 2007

Lavande et feuilles mortes


Mon gendre m'a aujourd'hui fait le reproche de montrer des aspects peu reluisants de Jérusalem (il est contre le fait que j'aie photographié et monté sur le blog la photo des alentours des épiceries le dimanche matin avant le passage des camions qui récupèrent les invendus de la semaine précédente). Nous avons eu une grande discussion à la suite de laquelle nous sommes restés chacun sur notre position. Il m'a dit que depuis quelques jours mes photos sont moroses, ce à quoi j'ai répondu que des photos prises un jour de pluie ne peuvent être joyeuses. Je serais heureuse de recevoir des commentaires.

Tuesday, January 9, 2007

Jérusalem, un grand chantier


Je sais, on construit dans toutes les villes, et Jérusalem ne fait pas exception.

J'ai vu en novembre dernier le grand chantier qu'est Montpellier avec la construction de la deuxième ligne de tramway.

Il n'empêche.

Ce matin, j'ai fait passer l'objectif de l'appareil photo par un des interstices du mur de tôle gondolée qui entoure le chantier près de mon travail, et voici le résultat.

Tous les matins, je pars au travail, appareil photo en main en me disant, je ne vais prendre qu'une seule photo, celle qui va monter sur le blog, et c'est tout. Et puis je me retrouve photographier sans arrêt :

tiens, un nain de jardin que je n'avais jamais remarqué dans un jardin à l'état presque sauvage ;


bizarre, je ne connaissais pas les lions de jardin ;



tiens, quelle merveille ces trois fenêtres, vais-je arriver à les fixer correctement ;



je ne prends jusqu'à présent les photos que dans une seule direction, de la maison au travail, peut-être devrais-je me retourner et avoir de la route que je fais une autre perspective matinale ? Et ces barrières, ne pourraient-elles me fournir un thème pour quand les sujets se tariront ? Et les balcons fleuris, ne sont-ils pas sympathiques ? Les arbres, les plantes, les détails, pittoresques ou non ?

Et me voilà partie à photographier dans tous les sens, et à me demander ensuite que faire monter sur cette page.

Le choix n'est pas toujours évident.


Mais pour ce matin, ce sera quand même le chantier de la Rue Gad Tedeschi en image principale.

Monday, January 8, 2007

Rue Shnieor Peleg


Jérusalem semble être pour l'éternité en construction permanente. La ville n'est qu'un grand chantier, où les rues sont chaque jour percées pour permettre la pose de l'électricité, de l'eau, des égoûts, des tuyauteries inombrables qui sont nécessaires à l'existence moderne et dont nous ne sommes que peu conscients.
Et avec les constructions, inmanquablement, surgissent ces qbris éphémères, le plus souvent métalliques, mais parfois aussi en bois, qui servent on ne sait trop quel but, si ce n'est de servir d'abri aux ouvriers du bâtiment qui travaillent à côté.
Depuis que nous avons emménagé, il y a onze ans maintenant, Route de Hevron, la rue a été ouverte au moins une fois par mois en moyenne, et parfois plus. Nous avons eu les travaux d'aménagement de Har Homa qui ont nécessité pendant de nombreux mois des tranchées sous nos fenêtres, puis il y a eu les changements dans la circulation, avec la réorganisation de la rue et sa subdivision en plusieurs voies, dont une réservée à la circulation des bus et des taxis.
Avec l'installation du tramway dans une partie de la ville, toutes les rues sont à un moment où un autre transformées en un vaste chantier qui bouleverse la vie des habitants et des commerçants. Encore heureux si des changements dans le traffic n'indiquent pas que tel ou tel quartier sera prochainement transformé en autoroute urbaine et sa tranquilité détruite pour toujours.

Sunday, January 7, 2007

Au haut de la rue Ein Gedi

Pas vraiment grand chose à écrire ce matin. En me retournant, j'ai photographié la rue Ein Gedi, vue du haut de la rue. A noter éventuellement, les arbres. C'est une rue bordée d'arbres de toutes sortes, pins, cyprès, platanes et autres. Elle est en sens unique dans la direction de la descente entre la rue Betar et la rue Kore Hadorot.
Au coin de la rue, à gauche, une maison de retraite. Plus loin, après la maison de retraite une organisation allemande, qui fait venir en Israël de jeunes allemands comme volontaires en signe d'expiation pour l'assassinat des Juifs sous le régime nazi.
J'ai compté en tout une quinzaine d'organisations, caritatives ou autres, institutions, caisses de maladie et banques sur les quelques rues qui sont l'objet - ou le sujet - de ce blog.

Thursday, January 4, 2007

Aire de jeux

L'aire de jeux qui jouxte la rue Shnior Peleg dans le nouveau quartier est réduite au plus stric minimum de la définition aire de jeux, un toboggan, deux basculettes (faute de mots pour décrire les minuscules chevaux de bois sur ressort métallique).
L'aire a été recouverte d'un goudron spécial, de couleur vert-gris (je ne blague pas) qui est censé atténuer les chutes.
La plupart des enfants jouent sur l'herbe, et le coin est très apprécié, vers la tombée de la nuit, par les retraités qui viennent se rafraîchir de la châleur torride de l'été. En hiver, ils descendent pour la plupart des bâtiments avoisinants en milieu de journée, pour prendre leur ration d'air frais de la journée, certains accompagnés de leur assistant/e philippin/e ou non.

Tuesday, January 2, 2007

Un mur

En haut de la rue Ein Gedi, une fois traversée la rue Bétar, il reste la deuxième partie du périple : traverser le nouveau quartier (certaines parties sont encore en construction). A un moment, devant le passant, un mur. Au delà, la rue Gad Tedeschi, et au fond, Kiryat Moriah.

J'aurais du photographier cette portion de route sous la neige. C'est fou ce qu'un tapis blanc jeté sur un terrain vague peut le sublimer et le transformer en paysage de beauté. Je ne sais pas quels sont les plans pour ce terrain qui jouxte la petite promenade (au delà du mur). Pour le moment c'est un peu triste de passer entre des immeubles fleuris et de se retrouver devant... la zone.

A ce point, je tourne sur la droite, puis sur la gauche et par le petit coin de jeux pour enfants, je rejoins la petite promenade.

Un peu plus de monde que d'habitude sur la promenade ce matin : une dame se repose en surveillant les ébats de son chien, un ouvrier remonte la promenade pour poursuivre son travail, et beaucoup plus loin quelqu'un fait sa gymnastique du matin, profitant de l'air frais et de l'espace libre.


L'arbre ? Complètement chauve, sans feuilles, nu. La neige a porté le dernier coup à ce qui restait de son feuillage.
Le plus déroutant est qu'à côté de cet arbre, quelques mètres à droite, une autre espèce verdoie encore, malgré l'hiver.
Ne l'a-t-on pas prévenu que c'est l'hiver?

Index des Blogs:


Monday, January 1, 2007

Rue Gad Tedeschi - entrée de bâtiment



Une entrée fleurie dans la "dernière ligne droite". A la fin de cette rue, le travail.

D'une entrée banale, une porte, des boîtes aux lettres, un interphone , les habitants de l'immeuble ont fait une entrée fleurie, intéressante, originale. C'est la seule entrée à être ainsi décorée, et cette floraison surprend le passant.

A vrai dire, je dois au fait de prendre tous les jours de travail une photo d'avoir remarqué ce détail ; sinon je serai passée devant, sur le chemin du travail, sans y faire attention. Mais le défi de présenter une photo par jour rend par force observateur.

Route de Hevron - Presqu'en face de la maison



En face de la maison, cette magnifique demeure offre l'hébergement aux jeunes sans toit, en particulier à ceux qui ont quitté la maison et ne savent où aller. L'association est appelée Etnahta, ce qui veut dire pause en hébreu. La maison est ce que l'on a coutume d'appeler une maison arabe, et ces demeures sont en général utilisées par des organisations gouvernementales, municipales, caritatives ou autres, plus que par des personnes privées, à cause des frais élevés d'entretien d'immeubles de cette taille, je suppose.
Sur le fronton à gauche, en chiffres arabes, (en agrandissant la photo on le voit) se trouve gravée la date de construction de la maison.
Cette demeure est maintenant intégrée à une grande artère de la capitale, mais lors de sa construction, elle se dressait relativement isolée sur la route qui menait de Jérusalem à Hévron. Tout au long de la route, avec des dates de constructions différentes, se trouvent d'autres maisons du même style et datant de la même période, une période où il était relativement sûr d'habiter dans une maison isolée en dehors des zones urbaines peuplées.