ex-Sur le chemin du travail... et au delà
"Just a plain hobbit you look," said Bilbo. "But there is more about you now than appears on the surface. Good luck to you!".
J.R.R. Tolkien, Lord of the Rings
Sunday, September 30, 2007
Monday, September 24, 2007
Souccot
Pendant les sept jours, la souka remplace littéralement la demeure habituelle. On y prend tous ses repas, sauf s'il pleut ou si le temps est trop rigoureux. Sont en effet dispensés du commandement d'habiter dans la souka tous ceux qui s'en trouvent incommodés. C'est pour cette question sans doute que la prescription impérative d'y dormir est tombée quelque peu en désuétude dans les pays où le froid en rend l'accomplissement dangereux pour la santé. On y passe son temps dans la mesure du possible, on y lit et étudie, on y reçoit ses amis.
Sa garniture de fruits et de fleurs, de guirlandes d'origines diverses, en rappelle la signification agricole tout en l’égayant. Tapis, draperies, tableaux, le beau linge et la plus riche vaisselle émigrent de la maison pour lui conférer un caractère confortable sinon luxueux.
Wednesday, September 19, 2007
Au croisement des banques
Devant la clinique d'une des caisses d'assurance maladie, un parterre de fleurs.
Demain soir commence le jeûne de Kippour. Enfin un peu de repos dans la suite de repas entre le Nouvel An et les fêtes de Souccot. D'un autre côté, le jeûne est précédé d'un repas, pour permettre de tenir le coup 25 heures sans manger ni boire, et suivi d'un repas, pour rompre le jeûne. Je ne suis pas sûre que la ligne gagne quelque chose de cette interruption.
L'une des particularités de Kippour à Jérusalem est la nuit qui suit directement les premières prières d'entrée de la fête. Au sortir de la synagogue, les gens n'ont pas vraiment de raison de rentrer chez eux, où aucun repas ne les attend, non plus que la télévision ou la radio.
En conséquence, les gens se retrouvent dans la rue. Et quand je dis dans la rue, il faut prendre la chose au pied de la lettre. Dans la mesure où en général les voitures ne circulent pas, la rue est aux piétons et dans une grande mesure également aux bicyclettes, tricycles et autres moyens mécaniques de locomotion.
Quelques voitures passent parfois, et au croisement des banques en général, la police maintient une ou deux voitures pour éviter les heurts toujours possibles : parfois quelques têtes chaudes, pas spécialement pratiquantes d'ailleurs, se mettent à jeter des pierres aux véhicules égarés ou provocateurs, étrangers inconscients, arabes ou violemment laics, qui se hasardent dans les rues. Avec l'ouverture d'une nouvelle voie de ceinture au sud-est de Jérusalem, il est possible que cette année soit plus calme que les précédantes. Je l'espère.
Les voisins se rencontrent et papotent, et discutent, et bavardent, parfois jusqu'à tard dans la nuit. C'est l'occasion de grandes promenades tranquilles à pied, en famille ou entre copains et copines. La ville entière devient une rue piétonnière, sans aucune autre distraction possible que l'interaction avec les connaissances, les voisins, les amis.
Les bruits ordinaires de la ville n'existent plus, mais on discerne un grand murmure qui monte de la ville entière : Jérusalem parle. C'est un des moments enchantés de l'année.
Saturday, September 15, 2007
Une nouvelle année commence
Tuesday, September 11, 2007
Echappée de fleurs
Ce n'est que maintenant que je trouve le temps de rajouter quelque chose au blog.
Un enfant, c'est du travail, mais deux, ça tient des travaux forcés. A la différence qu'avec deux enfants on a double gazouillis, doubles joues à caresser, et que cela compense pas mal de choses.